Air Burkina : un nouveau souffle dans le ciel ouest-africain
La compagnie nationale du Burkina Faso poursuit son ascension. Le jeudi 30 octobre 2025, Air Burkina a officiellement accueilli à l’aéroport international Thomas Sankara son tout nouvel Embraer 190, un avion moderne qui vient renforcer sa flotte désormais composée de quatre appareils.
Avant cette acquisition, la compagnie exploitait deux Embraer 195 et un Embraer 175. Ce nouvel avion marque donc une étape importante dans la stratégie de relance d’Air Burkina, après plusieurs années de turbulences.
Un appareil taillé pour les ambitions régionales
L’Embraer 190, réputé pour sa fiabilité, son confort et sa consommation énergétique optimisée, s’intègre parfaitement au réseau régional d’Air Burkina. Avec une capacité d’environ 98 passagers, l’appareil desservira à la fois les liaisons domestiques, comme la route Ouagadougou–Bobo-Dioulasso, et les grandes capitales ouest-africaines : Abidjan, Bamako, Accra, Lomé, Niamey et Cotonou.
Une compagnie en pleine reprise
Présent lors de la cérémonie, le ministre d’État chargé de la Mobilité, Émile Zerbo, a salué une étape décisive pour le transport aérien burkinabè. Il a décrit cette acquisition comme « le signe d’une résilience nationale et d’une détermination à redonner à Air Burkina sa pleine place dans le ciel africain ».
Après une période marquée par des défis économiques et logistiques, Air Burkina semble bel et bien reprendre son envol. Avec cette flotte renforcée, la compagnie entend redevenir un acteur clé du transport régional, reliant les capitales ouest-africaines avec fiabilité et fierté.
Une souveraineté qui s’affirme
Ce nouveau chapitre illustre plus qu’un simple progrès économique : il témoigne d’une affirmation de souveraineté. Le Burkina Faso, qui a choisi de tracer sa propre voie loin des tutelles occidentales, démontre aujourd’hui qu’il est possible de rebâtir, investir et avancer selon ses propres priorités.
Une victoire qui invite à la réflexion : et si le véritable envol du continent passait justement par cette indépendance assumée ?

