Fiers de nos racines : quand la Martinique, l’Afrique et la diaspora font briller le monde !
La marque Martiniquaise ALOHE récompensée à la NHA 2025
La marque capillaire martiniquaise Alohé a remporté le NHA Prize 2025 du Meilleur Masque Capillaire, lors de la prestigieuse Natural Hair Academy (NHA) qui s’est tenue à Paris le 21 juin 2025.
Ce prix a été décerné suite à un test à l’aveugle mené auprès de 270 consommatrices, qui ont été conquises par :
l’efficacité du masque au gombo sur cheveux texturés,
sa texture agréable, et ses résultats bluffants sur la fibre capillaire.
Ce produit 100% naturel, clean et enraciné dans les plantes des Antilles, reflète l'engagement d’Alohé pour une beauté afro saine, locale et consciente.
Une première historique : c’est la première fois qu’une marque martiniquaise remporte ce prix, plaçant la Martinique sur la carte des innovations capillaires afro d’envergure.
Une consécration pour la fondatrice, l’équipe d’Alohé, et plus largement pour tout l’écosystème de la beauté afro-caribéenne. Ce succès montre qu'on peut briller avec nos racines, nos plantes, et notre vision du soin.
Matthias Dureuil, un jeune chef pâtissier martiniquais intronisé aux Toques Françaises
À seulement 21 ans, le jeune chef pâtissier Matthias Dureuil, originaire de Martinique, a franchi une étape prestigieuse dans sa jeune carrière : il a été intronisé dans la Confrérie des Toques Françaises, ce 24 juin 2025 à Paris.
Cette distinction honore les talents culinaires d’excellence à travers toute la France, et c’est avec fierté que Matthias y entre en représentant de la jeunesse, de l’excellence... et de la Martinique.
« C’est un honneur. C’est une fierté d’être intronisé aux Toques Françaises… et en tant que Martiniquais, c’est encore plus une fierté », a-t-il confié à Tropiques FM, visiblement ému.
Formé avec rigueur, passionné par la pâtisserie depuis son plus jeune âge, Matthias se distingue par une créativité empreinte de son héritage antillais. Il souhaite désormais mettre en valeur les produits de son île dans ses créations : patates douces, groseille pays, goyave, épices locales... tout en portant fièrement la double identité d’une gastronomie française et afro-caribéenne.
Cette intronisation symbolise bien plus qu’une reconnaissance : elle marque la montée en puissance de la nouvelle génération ultramarine dans les sphères de la haute gastronomie française.
Dans ses mots, on entend la voix de toute une jeunesse ambitieuse qui revendique ses racines comme une richesse et non un frein.
Félicitations à Matthias Dureuil pour ce parcours remarquable, qui donne à voir, et à goûter, tout le talent péyi prêt à rayonner sur les plus grandes scènes !
Danny Manu : l’ingénieur ghanéen qui a inventé des écouteurs capables de traduire 40 langues sans internet !
Et si comprendre n’importe qui dans le monde devenait aussi simple que d’enfiler une paire d’écouteurs ? C’est le pari relevé par Danny Manu, ingénieur et entrepreneur ghanéo-britannique, qui a développé les Mymanu Clik+ : des écouteurs révolutionnaires, capables de traduire jusqu’à 40 langues en temps réel, sans même avoir besoin d’une connexion internet.
Une innovation portée par une vision inclusive
Grâce à une technologie embarquée dans l’oreillette, les Clik+ détectent et traduisent la langue parlée autour de l’utilisateur. Que ce soit dans la rue, dans un taxi à Tokyo ou face à un client étranger, l'appareil permet une communication fluide et instantanée, sans application tierce ni réseau.
L’objectif de Danny Manu ? Briser les barrières linguistiques à l’échelle mondiale, avec une technologie accessible, élégante et inclusive.
Une success story autofinancée
Face au manque de soutien traditionnel souvent réservé aux entrepreneurs noirs dans la tech, Danny a relevé le défi en autofinançant son projet, en lançant une campagne de crowdfunding, et en s’imposant avec détermination et ingéniosité. Résultat ? Mymanu a reçu plusieurs distinctions internationales, dont un CES Innovation Award et un Red Dot Design Award.
Bien plus qu’un gadget
Les Mymanu Clik+ s’inscrivent dans une vision humaniste de la technologie : permettre à toutes et tous de communiquer, voyager, collaborer ou tout simplement se comprendre, sans frontières, sans écran, sans barrière.
Le Bénin mise sur le textile made in Africa : fin des exportations de coton brut
Le Bénin tourne une page historique : le pays a décidé de suspendre les exportations de coton brut pour se concentrer sur la transformation locale et le développement d’une véritable industrie textile. Un virage stratégique fort, porté par le président Patrice Talon, qui entend faire du Bénin un acteur majeur du textile africain.
Grâce à la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), située près de Cotonou, plusieurs usines ont déjà vu le jour. Résultat ? Des vêtements "made in Bénin" ont commencé à être exportés vers des marques comme Kiabi, Gémo ou The Children’s Place. Le pays vise 1 million de pièces exportées d’ici fin 2025.
Derrière cette ambition, un objectif clair : créer jusqu’à 250 000 emplois et multiplier les revenus par dix en misant sur la valeur ajoutée. Fini le rôle de simple fournisseur de matières premières : place à la souveraineté industrielle et à l’excellence locale.
Un pas fort pour l’économie, mais aussi pour l’identité et la fierté du continent.